L’INSPIRATION
Au secours! Mon frigo croule littéralement sous le poids de la bouffe. Avec les huit litres de lait, les plats pour les lunchs, les paquets gros format, les quatre pots de yogourt, les trois pommes de laitue, … Vite, activons la tête-chercheuse-de-ce-qui-est-encore-bon-mais-qui-va-passer-date-bien-vite afin de concocter un pas pire plat. Je tape « mijoteuse porc chou », et en naviguant de page en page, je me mets malgré moi à voyager dans le temps à travers l’Europe occidentale.
Imaginez la grande plaine hongroise au XVIIIe siècle, des pasteurs et leurs troupeaux, des kilomètres de marche pour faire paître les bêtes… Que mangeaient-ils durant leurs longs périples? Du goulash! C’est à l’origine une soupe hongroise que les pasteurs préparaient dans un chaudron en fer, avec des cubes de boeuf ou autre viande (selon leur troupeau), des légumes et du paprika. Et le paprika est une épice faite à partir de poivron doux séché.
Êtes-vous toujours là? Si oui, vous avez du foodies en vous.
La recette sera un mélange des ingrédients que j’ai sous la main, et des recettes de goulash glanées un peu partout sur les Internets.
LA RECETTE
Ingrédients
1 filet de porc coupé en cubes d’un pouce
1/2 chou de savoie en quartiers
1 oignon jaune en quartiers
8 petites pommes de terres rondes coupées en deux
5 branches de céleris en dés
1 c. thé d’ail émincé
1 boîte de 28 oz de tomates en dés
1/2 tasse de bouillon de poulet
5 feuilles de sauge fraîche
Paprika
Cumin
Sel et poivre
100 grammes de crème fraîche ou de crème sûre
Préparation
1. Faire sauter le chou, l’oignon, les pommes de terre, le céleri et l’ail quelques minutes, verser dans la mijoteuse.
2. Ajouter les tomates, le bouillon de poulet, le paprika, le cumin, le sel et le poivre et mélanger légèrement. Assurez-vous de pousser les pommes de terre dans le bouillon.
3. Faire saisir le porc jusqu’à ce qu’il soit doré. Le déposer dans la mijoteuse sur les légumes.
4. Cuire à la mijoteuse pendant 6 heures à feu doux.
5. Au moment de servir, rajouter la crème et mélanger, et accompagner de pâtes ou de pain.
Voici le look avant la cuisson à la mijoteuse :
LE RÉSULTAT
Êtes-vous pendus à mes lèvres? Han? Voilà le verdict : un autre échec, bordel. Déjà que le poivron doux n’est pas mon légume préféré, le paprika ne fait pas partie de mes épices vedettes non plus. La seule utilisation que je faisais du paprika, c’était la recette de ma mère pour cuire du poulet au four : « Une demi-heure par livre à 350, sel, poivre et paprika! » me disait-elle, convaincue. Mais mon malheureux plat n’avait pas d’autre goût que le foutu paprika. Désormais, dans ma tête, c’est sans équivoque : goulash rime avec ouach. Et devinez quoi? Charlotte a aimé ça, assez pour en avoir dans son lunch. Comme de quoi, les goûts sont vraiment dans la nature.
J’ai vraiment hâte de trouver d’autres valeurs sûres en mijoteuse, avec autre chose que du boeuf. C’est tellement pratique la semaine. Je vais sûrement essayer le boeuf braisé au tamari et au sirop d’érable de Ricardo, qui est justement recommandé cette semaine par une blogueuse de bouffe, Sylvie Isabelle (à découvrir!).
Partie remise. Et… Bon appétit!
Ah j’ai tellement de bons souvenirs de goulash de quand j’étais petite!! De 4 à 8 ans, j’ai habité en Allemagne avec mes parents, et j’étais déjà BEN gourmande! De la goulash, on en a mangé souvent! Je n’ai jamais essayé d’en faire par contre… Ce dont je me souviens ressemble à ceci: http://mycustardpie.com/2012/01/27/goulash-soup-recipe/
Mais c’est clair que le paprika est à la base… Moi, c’est une épice qui me réussit bien. C’est l’anis qui est à proscrire dans mon cas!
Ahhh… Ils réduisent en purée! Ça a l’air effectivement très bon. Je pense que mon dosage n’était vraiment pas au point. Thanks!
C’est pas une recette facile… j’ai jamais osé! :)