L’INSPIRATION
Voici une recette qui m’a attirée aux chaudrons parce que j’avais un beau sachet de canneberges bien fraîches que je voulais honorer à sa juste valeur.
LE LIVRE DE RECETTE
J’ai pigé dans le tout premier livre de recettes de desserts que j’ai acheté, The Baking Cookbook aux éditions Parragon Books (God Save The Queen, merci les UK). DONC Payé – je crois – 8$ chez Winners. Honte à moi! J’ai acheté plusieurs livres de recette chez Winners, c’est probablement un péché pour un chef d’acheter des livres de cuisine sans auteur, mais croyez-moi, c’est la caverne d’Alibaba. Voici la magnifique couverture, une belle aquarelle sur fond rose, soulignée d’écriture argentée rose, un rêve de princesse finalement :
LA RECETTE
Je n’ai malheureusement pas de temps à perdre à retaper la recette, mais je suis sûre que vous saurez vous débrouiller avec ça :
(je sais, je corrigerai sur les prochains articles – damn!)
J’ai modifié la recette à deux endroits :
1. Comme il me manquait d’amandes broyées, j’ai terminé avec des noix de grenoble broyées.
2. Les abricots en canne, essayez de trouver ça chez IGA. Non, des abricots séchés, trempés dans l’eau environ 1h, ça fait très bien le travail.
J’aurais dû également modifier la recette à la première étape, il manque un peu de farine. Je doublerais probablement la portion. Sinon, attelez-vous à réfrigérer plusieurs fois et faire preuve d’imagination pour manipuler la pâte, c’est comme du beurre pur, donc ça fond presque immédiatement quand on la manipule.
Voici le périple en quelques images :
Après avoir fait des pieds et des mains pour étendre la pâte, j’ai utilisé du papier parchemin et un mélange de lentilles et fèves sèches pour faire le poids – mais je me demande si ça a vraiment été utile tellement le mélange était fait de beurre quasi à l’état pur. En fait, à bien y penser, oui. Ça a sûrement été d’une certaine aide pour tenir les rebords. De toute façon, voici le premier étage qui suit, les abricots :
Ensuite, quelle beauté, ces magnifiques canneberges (quand vous verrez le résultat final, vous verrez que j’aurais dû en mettre davantage) :
Lorsque vous étendez le remplissage (l’étape 4), attention à ne pas mettre la totale et ensuite étendre, les canneberges collent et risque de quitter leur logis initial. Étendez plutôt en 4 parties puis lissez. Voici le résultat :
La reine des cochoncetés à sa sortie du four :
Le résultat final dans le livre devrait donner ceci :
Mais pour ma part, je devrai me contenter de ceci (what the f…!) :
TOUTEFOIS, sachez que le goût était divin. Ce mélange de beurre et sucre, mêlé au goût acidulé et astringent des canneberges et à celui des abricots moelleux et déjà peu juteux au départ… Ahhh que c’est bon.
LA VALEUR NUTRITIVE
Je n’ai pas fait le calcul, mais il est certain que vos hanches, mesdames, vont croître au même rythme que celui de la consommation de ce dessert. Cependant, j’ai quand même de bonnes nouvelles, grâce à nos amies fruitées, on y retrouve des antioxydants et de la carotène.
LES ENFANTS
Si vous voulez éviter de séparer vos enfants de constantes chicanes pendant votre popotage (je dis ça comme ça), utilisez-les. Par exemple :
1. Se salir les mains en écrasant les dés de beurre dans la farine et le sucre, c’est le summum du plaisir pour un enfant. Bon d’accord, pour ceux qui ne le savaient pas encore, j’ai trois jeunes FILLES… je ne garanti pas le même résultat pour les petits garçons, et soit-dit en passant, je ne m’embarque pas dans un tel cirque que si ma plus jeune, celle de 3 ans, fait son dodo. J’veux dire, il y a certaines limites que je m’impose. Je ne suis pas une sainte, quand même.
2. J’ai acheté des amandes effilées (tranchées), mais comme la recette demande ici des amandes broyées, j’ai demandé aux filles de les pulvériser avec le mortier à tour de rôle. Mais quel plaisir elles ont! C’est pas croyable. Attention aux chicanes ici, utiliser un sablier sur votre téléphone intelligent.
3. Du beurre à couper en dés, c’est facile pour des jeunes enfants. Et how much fun!
L’OCCASION
Ce dessert est assez lourd, mais de façon surprenante, je ne verrais pas de problèmes à le jumeler à un repas réconfortant comme une dinde ou un plat braisé.
N’espérez pas ajouter ce dessert à votre menu si vous invitez le soir même et que vous êtes novice / avez un ou plusieurs jeunes enfants / devez ramasser le bordel sur 3 étages. Je suggère de faire ce dessert à tout le moins la veille, ou pour emporter chez des amis qui vous invitent et qui vous confient la tâche d’apporter le dessert. Vraiment, j’ai perdu le courage de faire un souper élaboré après avoir attaqué cette grande dame calorique tout l’après-midi…
J’espère que cette recette vous plaira, ou qu’à tout le moins, la lecture de cet article vous aura diverti un peu…
D’autre essais à venir bientôt. D’ici là, portez-vous bien.
Et… bon appétit!
T’as une belle plume Rachel, J’ai adoré te lire en espérant pouvoir en relire bientôt. Je laisse le soin à d’autres de faire cette recette mais je vais surement tomber sur une recette que j’aurais le goût de faire ;) Bonne continuation!
Merci Julie, t’es super fine! Je suis retournée modifier le texte environ 3 fois, j’avais trop d’idées dans ma tête! Je vais poster mes autres recettes au fur et à mesure. Bisous xxx
coucou ma nenette,
faut que j’essaye cette méga tarte sucrée de la mort qui tue ! mais va falloir que je trouve les ingrédients chez les ricains de Floride et mmmh c’est pas gagné, jtrouve que des burgers ! lol ! je t’embrasse et je continuerai de te lire (t’es dans mes favoris…héhé !)
bisous, ta frenchie préférée
Siheme
T’es gentille Siheme!! Et il faut que tu nous envois d’autres photos de ton nouveau logis/piaule…! Chanceuse, au soleil!!! Bisous xxx
Super pour y avoir goûté! Beau travail d’équipe mes belles!
MAD
Merci mon amour xx