J’adore le Patriarche. Plusieurs le savent déjà car j’en avais fait l’éloge dans mon article sur le Foodcrawl rue Saint-Jean. Le décor ancestral modernisé avec justesse, le soucis du détail dans la présentation et dans la combinaison des saveurs, le service courtois et discret, mais chaleureux et à l’écoute à la fois…
Je m’étais donc promise d’y retourner pour vivre l’expérience au complet. Mon chum et moi y avons réservé une table en février dernier pour célébrer la Saint-Valentin. Joie et bonheur, la madame était contente. Le propriétaire (ou maître d’hôtel pour les puristes) Guy Collin nous a accueilli tout sourire, nous expliquant gentiment la progression du restaurant depuis ses débuts, en passant par l’association avec son présent chef Stéphane Roth et leur succès de plus en plus local (en se basant entre autres sur les statistiques de visites sur son site Internet). Le restaurant a décroché quatre diamants à chaque année depuis 2007. Vous commencez à saliver? Je ne vous fais plus attendre.
On nous y présente donc un menu spécial appelé L’Un et L’Autre, ainsi qu’un accord mets-vin pour compléter le tout. On fonce, le tout pour le tout !
Le problème quand on est une « foodie », c’est qu’on se paye des activités qui sortent du cadre normal de l’expérience de restauration. On devient un peu ¨gâtés pourris¨ en ayant le privilège de goûter à toutes sortes de plats, espumas, sphérisations, épices rares, ce qui fait que nos attentes grandissent à chaque fois. Au Patriarche, personne ne peut être déçu. Je laisserai les images parler pour elles (il faut vraiment que je me paye une bonne caméra!). On se partage L’Un et L’Autre, question de goûter à absolument TOUT.
Petit accras de morue en guise de mise en bouche :
Tartare de cerf à l’orange confite et piment d’Espelette :
Tartare de saumon aux herbes, écume de palourde à l’anis (j’adore les subtiles insertions de saveur d’anis) :
Velouté de céleri et son espuma de pomme, cari : mon coeur fait boom. Un espuma!
Soupe de poisson, espuma rouille et huile de homard (re-boom!)
Foie gras au Sortilège (liqueur à l’érable), tuile au pain d’épices :
Terrine de gibiers à la canneberge, mousseline de cèpes :
À ce stade-ci, je dois vous avouer une chose : je raffole des pétoncles. Quand mon assiette est arrivée, j’ai un peu oublié mon rôle de photographe. Je vous laisse donc rêver des pétoncles saisies au Hazel Hanout, du tataki de sanglier mi-fumé, du poulet de Cornouailles et de la trilogie de bar noir, mais vous donne le dernier cadeau des trous normands et desserts :
Amour en cage (aux cerises) :
Granité poires, épices et vin rouge :
Et l’un des desserts, accompagné d’une petite pensée fleurie pour madame :
Et un dernier cadeau d’adieu de monsieur Collin, un macaron, un biscuit façon Oreo et du nougat :
Ai-je besoin d’écrire autre chose? Ah oui! Ceci :
Le Patriarche
17 Rue Saint Stanislas
Québec, QC G1R 4G7
(418) 692-5488
Et… Bon appétit !
Miam! j’avais pas vu cet article ! :) Question: c’est du Hazel Hanout ou du Ras El Hanout qu’ils ont mis?
Tu as bien lu, c’était écrit sur le menu Hazel Hanout. J’ai pensé qu’il s’agissait d’une variante du ras el hanout… Faudra leur demander samedi. J’espère être capable de m’asseoir près de vous autres :)
Salut Rachie Rach,
Wow!!!! Ton idée de folie a pris toute une ampleur! Félicitations et c’est comme toi; charmant, coloré et très divertissant. :0) Je vais continuer à faire le tour de tes expériences épicuriennes et je m’ennuie de toi. Preeeeeeee proutsssssssssss
JS xx
T’es trop fin minou!!! Moi aussi j’m’ennuis de toi, on dit encore perrrdanse dans la maison!!! Xxx